20.12.06

Ames soeurs

Si mon ame pouvait s'echapper un instant de ce corps
et marcher au pres de la tienne main dans la main
sur une foret de nuages loin de tous les maux

la ou l'on peut cueillir les etoiles de la main
ou les oiseaux nous demandent ce qu'on fait là
ou se cachent les anges et les cupidons pour dormir

je prendrais tes mains éterées et tes levrés dorées
avec le soleil voisin souriant temoin dans sa rougeur
t'embrassant aussi longtemps que la terre tournerait

si seulement mes pieds pouvaient devenir des nageoires
je nagerais avec toi, siréne, entre les nenuphars
sur une île déserte pour sous les cascades nous baigner

je ferais que ce coeur durci comme une pierre par la peur
devienne aussi tremble que la chair d'un fraise au printemps
comme celui du mien quand il bat pour toi tous les jours

1 comentario:

Anónimo dijo...

tes poèmes sont très beaux!
bonne journée à toi

http://aggelos2.skyblog.com/